16 - AÏN

Ain, l'œil nous offre le moyen de voir mais il existe plusieurs visions ; une interne, une externe, une infiniment petite et une infiniment grande. Dieu est un est donc l'Eternel nous amène à concevoir le monde comme un seul et même tout unifié comme nous pouvons observer un cercle. Dès lors que nous comprenons avec notre cœur et notre esprit que l'essence de notre être est connectée jusqu'au plus grande structure de l'univers visible et invisible, nous nous approchons du secret, le Sod. Notre éveil débute par l'exploration de nos profondeurs. Par notre introspection, nous invitons la vie à prendre place en nous et par conséquent nous attirons comme un trou noir la bonté en la révélant en nous et dans l'autre. Être aimant, c'est aussi être "magnétique" créer du lien en révélant le subtil. La saveur de la vie réside dans la manière que nous avons de regarder le monde. Nous pouvons le faire à la manière d'un enfant, dans l'émerveillement ou nous pouvons nous fermer à la magie de l'existence et ni voir rien de sacrée. Albert Einstein disait " Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle". Lorsque vous connaissez la gratitude et que vous cultivez la reconnaissance, vous développez la lumière Aor en vous. Adam et Eve étaient des êtres d'amour remplis de lumière. Par le péché originel, ce couple connaissant les délices divins dans le jardin a perdu sa lumière primordiale. Jésus, notre rédempteur et notre sauveur vient nous ouvrir la porte vers la renaissance à notre nature lumineuse. Adam et Eve ont été recouvert de peau pour cacher leurs nudités. La lumière s'écrit aleph vav noun et peau ain vav noun. Nous pouvons remarquer un lien étroit entre cette lettre et la lettre Aleph. Nous devons éclairez notre œil intérieur, ce troisième œil par un travail personnel mais accompagné par notre serviteur nous gratifiant de sa bonté infinie. Nous sommes le bois qui par sa faculté de se plier à la volonté céleste qui relie nos polarités par un fil propose à l'Eternel le moyen de propager les flèches de son amour par-delà le monde. Un bois mort séché peut devenir un arc et de cette matière qui avait perdu sa fonction d'exister pour recycler les énergies de son environnement se voit attribué une nouvelle vie. Après avoir pu dépasser ses plaies, nous pouvons monter spirituellement car nous avons reçu la force de Dieu. Cela nous évoque l'archange Mickaël qui a vaincu le dragon, dompté les émotions pour atteindre la connaissance, le Daath. En domptant notre part masculine et féminine, notre pouvoir d'émission et de réception, nous trouvons un lieu où s'harmonisent ces polarités. Nous arrivons à un ajustement interne. Ain dans la gématrie a une valeur de 70. Ce nombre est mentionné plusieurs fois dans les écritures, les 70 ans de captivité du peuple hébreu, les 70 semaines pour mettre fins aux transgressions dans le livre de Daniel, les 70 disciples de Jésus. Il nous amène à une prise de conscience et nous purifie. Si ton œil est malade, tout ton corps sera dans les ténèbres donc n'ayons pas peur de réaliser nos imperfections et nos tords. Ils proviennent de nos souffrances et de nos misères. Nous sommes pauvres spirituellement car nous pouvons nous détourner du chemin en ayant l'arrogance de composer seul. Il est sagesse de réaliser des choses par soi-même mais il est inconscient de penser ne dépendre de rien ni personne. Ain nous corrige dans l'amour notre orgueil pour nous unifier dans une sincère et profonde humilité. Prions pour vivre cette vertu la plus intensément possible car elle vous ouvrira les grâces et vous apporterons un bonheur qui dépasse votre imagination. Nous avons deux oreilles et une seule bouche, c'est pour écouter 2 fois plus que nous ne parlons. Avant de parler, il faut pouvoir observer avec le bon œil. L'apprentissage est la faculté d'un apprenti à observer son maître pour devenir à son tour sage. La langue des oiseaux nous enseigne comment toucher la matière. Nous retrouvons encore l'idée du silence pour véritablement percevoir la substance primordiale dans nos agissements. Trop de résistances nous focalise sur le superflu. Cette 16ème lettre nous demande d'être témoin. La fonction première de témoin et de voir et d'intégrer pour amener ce que nous avons regardé au grand public. Il sert d'authentification, message de vérité mais également comme une richesse venant nous apporter l'espérance ou la connaissance des plus sombres erreurs afin de ne plus les commettre.